Un Parc naturel régional dispose d’un budget de fonctionnement et d’un budget d’équipement autonomes qui obéissent aux règles de la comptabilité des collectivités locales […]

Son budget de fonctionnement est alimenté par les participations statutaires des membres de son organisme de gestion. Il est complété par une contribution du Ministère chargé de l’Environnement.

Ses équipements et programmes sont cofinancés, selon des proportions variables, par les collectivités territoriales, les ministères concernés (prioritairement Environnement, mais aussi Agriculture, Culture, etc.) et, souvent, dans le cadre de divers programmes européens.

L’effet levier de l’action des Parcs est manifeste (1 € versé par une commune adhérente génère 20 € de recettes publiques en moyenne), ainsi que des niveaux de dépenses de personnel relativement minime au regard de leur territoire (1 agent Parc pour 1 800 habitants).

La part des dépenses moyennes d’investissement des Parcs, ramenée au nombre d’actions sur lesquelles ils travaillent, pourrait paraître très faible mais telle est une de leur spécificité. Leurs missions réclament qu’ils fassent porter les opérations, projets et programmes autant que possible par leurs communes adhérentes ou par leurs partenaires (alors même que ce sont les Parcs qui assument le coût de l’ingénierie). Les Parcs se définissent bien au service de l’action territoriale partenariale. Les domaines d’intervention privilégiés des Parcs suivent leurs missions avec près d’un tiers dans le champ de la protection des patrimoines (dont biodiversité), ¼ pour le développement, ¼ pour l’éducation et l’information et le reste dans des actions d’aménagement du territoire. La particularité de leurs recettes provient de la double source